Rhinoplastie : chirurgie esthetique nez

La rhinoplastie est l’une des interventions de la chirurgie esthétique et plastique qui vise la modification de la physionomie de la pyramide nasale, en partie ou entièrement, mais qui peut aussi aider à améliorer la fonction respiratoire du nez lorsque la cloison nasale est déviée. Ce qui permet de distinguer la rhinoplastie correctrice et la rhinoplastie fonctionnelle.

La rhinoplastie pour qui et pourquoi ?

La rhinoplastie est une intervention particulièrement demandée par de nombreux patients, qui désirent le remodelage de leur nez pour son embellissement. Certains veulent dans ce cas, modifier un nez trop gros, trop long, large, dévié, bossu, crochu, etc., avec lequel ils se sentent mal vivre. Il s’agit donc plus spécifiquement de corriger les différentes anomalies, les imperfections du nez, qu’elles soient congénitales, accidentelles (traumatismes) ou celles causées par l’effet de l’âge. La rhinoplastie va donc les aider à affiner le nez, à le redresser, à en corriger la pointe, à enlever la bosse, etc.

Principes d’une rhinoplastie

La finalité d’une rhinoplastie est d’avoir un nez qui soit le plus naturel possible, qui s’intègre à l’ensemble du visage et qui soit en harmonie avec lui. Le chirurgien doit refaire un nez de manière à ce qu’on dise « ici vécu quelqu’un qui avait un beau nez » et non pas un nez refait. Pour ce faire, il doit appliquer avec tact cette intervention afin de créer l’équilibre de l’ensemble de la structure. Pour réaliser cette rhinoplastie, il privilégiera une incision à l’intérieur du nez (par voie endo-nasale) ou celle-ci peut être faite en « V » ou en « W » au niveau du tiers moyen de la columelle (la partie de peau qui rejoint l’extrémité du nez au tissu cutanée, et qui se situe juste au-dessus de la bouche, et  de la partie principale de l’oreille interne ou simplement c’est le pilier qui sépare les narines). Les cicatrices ne sont pas visibles.

Intervention

L’intervention qui dure environ 1h, est pratiquée sous anesthésie générale (pour une rhinoplastie totale ou complète) ou locale (s’il s’agit d’enlever une bosse, de modifier la pointe du nez). De manière générale, la méthode va se faire selon s’il s’agit d’une rhinoplastie d’augmentation ou de réduction. Dans le premier cas, l’intervention va consister particulièrement à mettre en place des greffons ostéo-cartilagineux  alors que dans l’autre cas, ce qui est le plus demandé par les patients, il s’agira de la résection de la bosse ostéo-cartilagineuse.

Suites opératoires

Après cette intervention, des mèches sont maintenus dans les narines pendant 48h. Le plâtre quant à lui va rester quotidiennement durant 7 jours. Le patient peut éprouver une gêne respiratoire, l’impression d’avoir le nez bouché. Mais au bout de 10 jours, cette sensation peut disparaître chez certains et leur permettre un retour à la vie socio-professionnelle. Il doit éviter le sport, et toute activité violente au cours des 3 mois suivants.

Résultat

Le résultat d’une rhinoplastie apparaît généralement au bout d’un mois ou 3. Mais il n’est définitif qu’après 6 mois. Le patient a un nez à sa convenance, naturel et en harmonie avec le visage. Le résultat d’une rhinoplastie est morphologique, esthétique et psychologique. Un nez refait rajeunit le visage, l’embellit, et rend plus heureux le patient.


Augmentation mammaire par implant ou lipofilling

De toutes les interventions de la chirurgie plastique et esthétique, la plastie d’augmentation mammaire est sans doute celle dont on parle le plus. On connait tous ou on a tous entendu parler de quelqu’un qui a fait augmenter le volume de ses seins.

On est soi-même tenté par une augmentation mammaire, mais on résiste, parce qu’on ne sait ni comment elle se fait, ni quels en sont les risques. Certains se demandent pourquoi il est nécessaire de vouloir faire augmenter le volume de sa poitrine.

L’augmentation mammaire pour qui et pourquoi ?

Eh bien, la chirurgie d’augmentation mammaire s’adresse d’abord aux personnes qui ont un volume de seins moins important ou celles qui souffrent de ne pas avoir de seins. Les malformations génétiques des seins chez la plupart des femmes concernent généralement ces deux aspects : l’hypotrophie mammaire (insuffisance des seins, qui sont alors très petits par rapport à la morphologie générale) et l’aplasie mammaire (absence totale, causée par une croissance incomplète de la glande mammaire). Cette intervention peut aussi être réalisée dans le cadre du traitement d’une ptôse mammaire, c’est-à-dire d’un lifting des seins.

Les principes et techniques d’augmentation mammaire

Il en existe principalement deux. L’augmentation mammaire peut se faire par pose d’implants mammaire ou par lipofilling, la méthode de remplissage par l’acide hyaluronique étant aujourd’hui désuète et même interdite dans certains pays.

  • L’augmentation mammaire par implant

Malgré leurs différentes formes (rondes ou anatomiques), les prothèses mammaires sont faites en silicone et remplies de gel de silicone. Mais, cette différence de formes à un impact sur le résultat. Les implants de formes rondes, augmentent le volume au niveau de la partie supérieure des seins. En fonction de leur projection, les seins paraîtront plus naturels ou artificiels. Avec les implants de formes anatomiques, la base sera plus bombée que le sommet.

Il n’y a pas que le choix de la forme de la prothèse que doit faire la patiente. Elle va devoir choisir aussi la position de cette prothèse. Elle peut être introduite devant ou derrière le muscle pectoral. La position de la prothèse en rétro-glandulaire ou pré-pectorale est conseillée aux patientes au buste enveloppé (dont les côtes se distinguent difficilement). Son résultat est plus naturel et plus physiologique. Le sein est plus mobile sur le buste. En position rétro-musculaire, la prothèse donne un air juvénile au buste. Ce positionnement est conseillé aux femmes avec de petits seins, qui ne tombent pas. Le résultat est plus esthétique.

Une augmentation mammaire par prothèse se fait sous anesthésie générale. Elle dure environ 1h, une semaine d’exclusion sociale. Pour introduire l’implant, le chirurgien peut choisir parmi ces trois types d’incisions : par voie péri-aréolaire (demi-cercle autour de l’aréole). La cicatrice est moins visible ; par voie sous-mammaire (sous le sein) ; par voie axillaire sous l’aisselle.  Les prothèses mammaires ont en moyenne une dizaine d’années de vie. On peut allaiter 6 mois après.

  • Augmentation par lipofilling

Cette technique aussi connue sous le nom de lipostructure est plus simple et plus naturel. Elle consiste à extraire de la graisse sur la patiente lors d’une liposuccion de la culotte de cheval, des hanches, d’une abdominoplastie, des genoux, etc., de la centrifuger pour en extraire les déchets, et de la réinjecter dans les seins pour en augmenter le volume.  Il n’y a pas de corps étranger (pas de rejet possible) comme avec un implant en silicone, et le résultat est définitif. La patiente peut aussi recourir à cette méthode autant de fois qu’elle le souhaite. Par ailleurs, elle peut reprendre sa vie professionnelle 2 jours après et le sport 1 mois plus tard.

 


Blepharoplasite chirurgie esthetique paupieres

Il n’y pas que les paupières, le regard, que la blépharoplastie rajeunit. Finalement c’est le visage qu’il rajeunit, embellit, éclaire. La blépharoplastie en effet est la chirurgie qui corrige et améliore les défauts inesthétiques des paupières qui rendent le visage fatigué, boursouflé, vieux.

La blépharoplastie pour qui  et pourquoi?

Le vieillissement cause sur les paupières deux types de problèmes. D’une part, le relâchement de la peau et d’autre part, l’accumulation de la graisse. Ces différentes anomalies ont la particularité d’attrister le visage et de lui donner un air fatigué.

Dans le cas du relâchement de la peau, qui lui est lié à un état d’avancement de l’âge, et qui apparaît dans la quarantaine, on peut remarquer des paupières tombantes chez des individus âgés entre 40 et 45 ans. Dans ces cas, c’est la paupière supérieure très souvent qui s’affaiblit alors, devient plus mobile et ferme, avant de chuter complètement sur l’œil. Pour traiter des paupières tombantes, le chirurgien va pratiquer une blépharoplastie supérieure, qu’il peut par ailleurs pratiquer en association avec un lifting temporal.

Et si le relâchement a lieu aussi sur la paupière inférieure, il pratiquera une blépharoplastie inférieure dans ce cas. Une blépharoplastie peut donc se faire sur 2 paupières seulement ou sur les 4. La liposuccion va lui permettre par contre d’éliminer l’excès de graisse qui se loge dans l’angle supérieur des yeux, en formant des poches sous les yeux. L’apparition de ces petites poches d’amas graisseux n’est pas liée nécessairement au vieillissement. Elle survient parfois plus tôt, entre 20 et 25 ans.

Principe d’une rhinoplastie

La blépharoplastie a lieu au bloc opératoire sous anesthésie locale ou générale. Elle dure en moyenne 30 mn, voire plus, en fonction du nombre de paupières. Après avoir enlevé la hernie de graisse, le chirurgien supprime l’excédent de peau et de tissus sous les yeux, de manière à ne conserver qu’une fine lamelle musculaire. La peau résiduelle sera alors redrapée par la suite.

Technique

La technique de traitement de la dermatochalasis ou de l’excès de peau sur les paupières supérieures, causé le relâchement tissulaire, consiste dans le cas d’une blépharoplastie supérieure, à pratiquer une incision dans le sillon placé juste au-dessus de la paupière supérieure, c’est-à-dire entre les parties mobile et fixe de la paupière. En ce qui concerne les paupières inférieures, l’incision sera faite à 1 ou 2 mm en dessous des cils, avec la possibilité d’un prolongement en dehors. Cette incision permet l’excision de la graisse ainsi que la résection de l’excédent musculaire et cutané. 15 jours après cette intervention, les sutures sont retirées, s’il s’agissait du fil non résorbable.

Suites opératoires

Les suites opératoires d’une blépharoplastie sont marquées parfois par l’apparition d’œdème ou d’ecchymoses, qui disparaissent quelques jours après. Les paupières peuvent ne pas complètement se fermer les jours suivant l’opération, ou l’angle externe de l’œil peut être légèrement décollé, mais ces signes sont réversibles. Il faut attendre environ une semaine pour reprendre sa vie sociale.

Résultat

Quant au résultat de la blépharoplastie, il n’apparait de manière définitive qu’au bout de 3 mois. Ce résultat offre 10 ans de jeunesse au visage du patient. Par contre, une blépharoplastie inférieure est définitive.

Tarif

Le coût d’une blépharoplastie dépend du nombre d’interventions et de chaque chirurgien. Mais cette intervention est pratiquée en Tunisie à moindre coût avec les mêmes exigences, par des chirurgiens expérimentés.

 


Reduction mammaire pour affiner la poitrine

La chirurgie de réduction mammaire traite de l’hypertrophie mammaire, c’est-à-dire du volume excessif, proéminent des seins.

La réduction mammaire pourquoi ?

L’hypertrophie mammaire est une anomalie de croissance excessive des seins qui peut être physiquement et psychologiquement insupportable, lourd. Elle se caractérise par un volume des seins plus important que la morphologie de la femme. Le poids des seins affectent l’élasticité des tissus et provoquent une ptôse mammaire, c’est-à-dire un affaissement des seins. Ce surpoids est aussi insupportable pour la colonne vertébrale, les muscles dorsaux, et contraignent à adopter une position voûtée. Les douleurs que causent une hypertrophie mammaire sont nombreuses (le cou, les épaules, le dos), gêne lors de la pratique du sport, réduction du choix vestimentaire, par conséquent, l’hypertrophie mammaire devient une épreuve psychologique.

Le but d’une réduction mammaire

Le but d’une chirurgie de réduction mammaire est dans ce cas de réduire cette surcharge pondérale, la correction de l’affaissement ou ptôse, et dans d’autres cas, l’asymétrie qui peut en résulter, ceci afin d’avoir des seins plus harmonieux et en adéquation avec la morphologie de la patiente. Les seins après leur réduction doivent donc être plus ascensionnés, en symétrie, et remodelés.

Principes d’une réduction mammaire

L’intervention consiste d’une part à supprimer l’excès du tissu mammaire, de manière à ne garder qu’un volume qui soit proportionnel avec la morphologie de la patiente. C’est ce volume résiduel qui sera ensuite surmonté, concentré et remodelé. D’autre part, il va s’agir de retirer l’excès cutané, afin d’offrir un bon galbe aux seins. C’est cette résection cutanée qui est à l’origine des cicatrices d’une réduction mammaire.

L’intervention

Une chirurgie de réduction mammaire est soumise à certaines conditions. La patiente doit avoir au moins 16 ans. Cette exigence est liée à la croissance des seins qui doit être définitive avant toute intervention. Il est aussi conseillé de stopper ou de diminuer drastiquement la consommation de tabac un mois avant et après l’intervention, ceci pour aider la cicatrisation. En outre, la consommation des médicaments à base d’aspirine est fortement déconseillée 10 jours avant l’intervention.

L’intervention proprement dite est soumise à plusieurs techniques dont le choix dépend de chaque chirurgien. Mais elle est réalisée sous anesthésie générale et dure 2h. Principalement elle consiste à déplacer vers le haut le mamelon, à supprimer les excès glandulaires et cutanés, et à remodeler les seins. La cicatrice d’une plastie de réduction mammaire dans ce cas à la forme d’un « T » inversé ou d’une ancre marine. La cicatrice peut aussi se faire simplement autour de l’aréole, ou se prolonger verticalement jusque dans le sillon sous-mammaire.

Suites opératoires

Des drains sont mis en place et retirés après 48h. Le port d’un soutien-gorge est recommandé nuit et jour durant 1 mois. La patiente devra suspendre ses activités professionnelles pendant 3 semaines et sportives durant 1 mois. Le résultat est définitif au bout d’un an. Les seins sont plus harmonieux, symétriques et naturels.


Abdominoplastie : pour retrouver un ventre plat

L’abdominoplastie renvoie à la chirurgie plastique et réparatrice de toutes les imperfections de l’abdomen. Parmi ces défectuosités du ventre, on peut parler notamment les excès de graisse, les altérations de la peau et des muscles. En d’autres mots, l’accumulation de la graisse, la peau relâchée et distendue, le relâchement de la paroi abdominale qui forment chez certains un « tablier » abdominal.

But de l’abdominoplastie

C’est donc sur ces trois aspects principalement que l’abdominoplastie va agir. Son but étant dans ce cas, d’aspirer le maximum de surcharge graisseuse par liposuccion ; de raffermir la paroi abdominale, de corriger le diastasis des muscles grands droits, et de remettre en tension la peau. L’objectif d’une abdominoplastie n’est donc en aucun cas de faire perdre le poids au patient. Au contraire, il est même recommandé de perdre du poids avant l’intervention pour atteindre un résultat optimal.

Principe de l’abdominoplastie

Cette intervention consiste essentiellement à reséquer une partie importante de peau, en fonction de leurs lésions, sur la zone située entre l’ombilic et le pubis. La peau résiduelle, au-dessus de l’ombilic, de bonne qualité, sera ensuite redrapée vers le bas, de sorte à restructurer la paroi abdominale.  L’ombilic est enfin replacé à sa position initiale.

L’intervention

Il existe plusieurs procédés pour réaliser une abdominoplastie. Mais essentiellement, l’intervention consiste après avoir aspiré par lipoaspiration la graisse, grâce à de petites incisions, et à l’aide de fines canules, une incision située dans la partie inférieure de l’abdomen va permettre le décollement de la peau vers le haut ceci jusqu’aux côtes. On va ensuite resserrer les muscles abdominaux. Après avoir reséqué la peau en excès, le reste est tiré vers le bas. Une abdominoplastie est réalisée sous anesthésie générale en 2h. La cicatrice d’une abdominoplastie dépend généralement de la quantité de peau défectueuse supprimée. Mais elle est généralement bien dissimulée dans les poils pubiens même si parfois elle peut se prolonger au pli de l’aine.

Suites opératoires

Le patient doit garder une gaine de soutien, nuit et jour, pendant 1 mois environ. Il doit observer un arrêt de travail de 3 semaines. Il ne doit pas s’exposer au soleil les 3 mois qui suivent son intervention. Le résultat est définitif à l’issue de 12 mois. La cicatrisation ne sera complète qu’au bout de 9 ou 12 mois.

Parmi les risques de cette chirurgie, on peut citer, une embolie pulmonaire, la possibilité d’infection (cas rare), un hématome, une nécrose, etc. Mais il est possible de le réduire, de les éviter en consultant un bon chirurgien.


Greffe de cheveux : Zoom sur les techniques

La greffe de cheveux est une technique chirurgicale de réimplantation des cheveux sur une région dégarnie chez un sujet, ceci en lui prélevant des cheveux sur une zone dite donneuse, qui est la zone arrière du cuir chevelu, qu’on appelle aussi la zone hippocratique. La greffe de cheveux est requise quand le patient souffre d’alopécie androgénétique, c’est-à-dire de perte ou de chute de cheveux localisée.

Depuis les années 30, la transplantation capillaire a évolué, de manière à devenir une intervention courante de la chirurgie esthétique. De la technique du Trépan développée par Norman Orentreich en 1952 à la technique de la bandelette, en passant par la technique (de prélèvement) des petits greffons en 1983, et l’usage du microscope pour découper les greffons, la chirurgie de la calvitie a véritablement « poussé».

Principe de la greffe des cheveux

C’est une chirurgie généreuse, qui consiste à redistribuer les cheveux sur la tête, en prélevant des cheveux sur les zones riches pour les redistribuer sur les zones pauvres. Cette redistribution chirurgicale capillaire, peut se faire selon trois techniques : les lambeaux, les réductions ou les greffes.

Les méthodes thérapeutiques chirurgicales du traitement de l’alopécie ont aujourd’hui tellement évolué, pour permettre un regarnissement capillaire avec un résultat définitif et naturel.

Les techniques de greffe de cheveux

  • La technique dite classique se fait grâce à un micro-greffon (1 à 3 cheveux), un mini-greffon (6 ou 8 cheveux) ou le greffon (10/12 cheveux), qu’on prélève sur la zone hippocratique, pour l’implanter ensuite sur la zone dénuée de cheveux.
  • La technique du SLIT ou de la fente, sert à regarnir la bordure frontale. Pour ce faire, à l’aide d’un scalpel, on effectue une fente, sans faire une ablation du cuir chevelu, et on y insère un micro-greffon comprenant entre 1 et 2 cheveux. Cette technique a plusieurs avantages : cicatrisation rapide, complète disparition de la cicatrice de la fente, résultat naturel.
  • La technique de la micro-greffe folliculaire. C’est l’une des techniques les plus utilisées aujourd’hui. Elle consiste à prélever sous anesthésie locale, une bandelette horizontale sur la région donneuse, de tailler sous microscope, de manière à avoir des unités folliculaires d’1, 2, 3, 4 cheveux. Les implants à 1 cheveu seront réimplantés sur la ligne frontale. Ceux de plus de 3, sur la zone arrière. Pour la réimplantation, on fait de petites incisions sur la région à implanter, ce qui permet d’introduire les implants. On peut observer des cheveux (1 à 2 mm) sur la zone qui a été implantée après une dizaine de jours. Puis, ils tomberont les jours suivant, pour repousser 12 semaines plus tard, d’une longueur de 1.5 cm/mois.Les cicatrices ici dépendent de la technique choisie. La technique de FUT qui consiste au prélèvement d’une bandelette tel qu’on vient de le décrire, est rédoutée par certains patients, parce qu’elle laisse une fine cicatrice qui pourra les empêcher de se raser à l’avenir. Or les cicatrices d’une micro-greffe follicullaire avec la technique de FUE sont minuscules. Son seul inconvénient, c’est parfois le nombre élevé d’unités folliculaires gâchées. Ceci parce que cette technique consiste à un prélèvement à l’aveugle d’unités folliculaires à l’aide d’un punch sur la zone donneuse, qu’on réimplante ensuite. Cette technique est particulièrement recommandée aux patients au-dessus de 50 ans, qui ne risquent pas de voir évoluer leur calvitie ; pour les personnes dont la zone à implanter n’est pas importante ; pour ceux qui veulent le moins de cicatrices possibles.
  • Pour les personnes aux cheveux frisés ou crépus, la technique dite du greffon de « 2mm », qui consiste à prélever sous les cheveux, les greffons de « 2mm » sans avoir besoin de les raser comme dans le cadre de la méthode « FUE », est la plus souhaitée parce qu’elle est sans cicatrice. L’intérêt de cette technique pour les cheveux crépus c’est que l’implantation se fait de manière anarchique

La particularité de la chirurgie de la calvitie, c’est que quelle que soit la technique utilisée pour implanter ou greffer les cheveux, celle-ci reste indolore.


Abdominoplastie homme, chirurgie masculine du ventre

L’abdominoplastie est une chirurgie compliquée, mais qui bénéfice d’une constante évolution de ses techniques chirurgicales. Ce qui va rendre sa tâche plus facile, améliorer la qualité de ses résultats, quand elle est pratiquée par un spécialiste de la chirurgie plastique. Elle reste donc importante pour améliorer la silhouette.

Mais quand la beauté passe du féminin au masculin, les critères, les accords ne sont jamais les mêmes. On ne peut donc s’attendre à ce que l’abdominoplastie, bien que ce soit une intervention pratiquée chez la femme comme chez l’homme, se fasse de la même manière et pour le même résultat.

Qu’est-ce que l’abdominoplastie ?

Parmi les interventions de la chirurgie de la silhouette, l’abdominoplastie est la chirurgie des difformités de la paroi abdominale, notamment les cas de lipodystrophie auquel peut s’associer une ptôse cutanée de l’abdomen et une diastasis des grands droits.

Un problème commun

Si le surpoids et le nombre de grossesse élevé favorisent aussi une dysmorphie abdominale chez la femme, il faut dire que la lipodystrophie abdominale, c’est-à-dire, l’accumulation de la graisse au niveau des cellules des tissus abdominaux, est un problème fréquent qui touche les femmes comme les hommes. Les lipomes sous-cutanés sont des cas courant chez l’adulte.

Une solution particulière à la chirurgie-homme

Dans le cadre d’une abdominoplastie homme, un examen préopératoire permet de tester la sensibilité cutanée, tactile, thermique et algique au niveau de l’abdomen. Ce test permet d’éviter plus tard, la perte de la sensibilité de la paroi abdominale dont certains patients se plaignent.

Principe d’une abdominoplastie pour homme

La plastie abdominale consiste à une remise en tension du plan musculo-aponévrotique, dans le cas d’une distension ; une correction des surcharges graisseuses ; une exérèse de l’excès cutané. Grâce à la lipoaspiration, une abdominoplastie se réalise avec plus de facilité, de réussite, moins de cicatrices (elles sont plus discrètes). Une abdominoplastie peut être localisée à certaines zones précises de l’abdomen, comme elle peut couvrir totalement la paroi abdominale. Une abdominoplastie entraîne un décollement d’une grande étendue de la peau sous ombilical. Le geste le plus courant est celui qui se fait avec une transposition de l’ombilic. Une abdominoplastie avant son résultat esthétique, est d’abord fonctionnel. Le patient a après cette chirurgie, plus de facilité à se mouvoir, à se vêtir, il est plus svelte. Mais la particularité d’une abdominoplastie tient surtout à l’amélioration qualitative des muscles abdominaux, parce que le résultat offre à l’homme un ventre avec des « tablettes de chocolat ».

Intervention

Elle se pratique sous anesthésie générale avec intubation trachéale, en 3 phases opératoires qui peuvent être associés ou non :

  • Une lipoaspiration abdominale : de petites incisions dissimulées dans les plis abdominaux, permettent d’introduire une canule reliée à un aspirateur, d’aspirer la graisse de l’abdomen. En outre, la liposuccion permet d’améliorer le relief abdominal, de le rendre naturel.
  • Une plastie des muscles de l’abdomen qui se fait par plicature de l’aponévrose des muscles des grands droits.
  • Enfin, la lipectomie cutanée ou dermolipectomie : dans ce cas, on procède à une incision –horizontale, verticale, ou les deux ensemble qui donnent à la cicatrice dans ce cas, une forme de « T » inversé ou d’ancre de bateau – dans le pli abdominal inférieur, afin de faire une ablation de l’excès cutanéo-graisseux.

Suites opératoires

Après l’intervention, un drainage est nécessaire en cas d’important décollement ; pansement compressif et port d’un vêtement compressif après la cicatrisation (2 mois).  Crème hydratante pour le massage des cicatrices.

Après une plastie abdominale, la sensibilité thermoalgésique, sur la région paramédiane, lipoaspirée, se récupère après 3 mois. Par contre la zone hypogastrique, décollée, la sensibilité n’y est vraiment retrouvée qu’au bout de 6 mois. De même que pour la sensibilité tactile.

Complications 

Risque thromboembolique, notamment les cas d’embolie pulmonaire qui constituent l’une des causes principales de mortalité après une chirurgie plastique. Mais il semblerait que ce risque s’amenuise quand l’abdominoplastie est associée à une liposuccion. Et même que de toutes les autres chirurgies, la chirurgie plastique présente le moins de cas d’accidents thromboembolique. Ces complications sont d’ailleurs aujourd’hui évitées grâce à des mesures préventives (héparine et bas antithrombose). Nécrose, épanchements lymphatiques ou de épanchements de « Morel-Lavalée » ; risques infectieux, notamment l’infection des plaies opératoires. Mais il est toujours important de bien choisir son chirurgien.


Lifting des fesses pour remonter les fesses tombantes

Le lifting des fesses est une intervention de la chirurgie esthétique dont le but est de traiter de la ptôse du fessier. Plus précisément, le lifting des fesses traite du relâchement des fesses qui ont perdu leur rondeur, leur tonicité, leur fermeté, et qui présentent un excédent de peau. Ce relâchement est causé par une perte d’élasticité des muscles et des ligaments.

Le poids de l’âge, la grossesse, une perte considérable de poids, sont autant de facteurs qui peuvent être à la cause de l’affaissement des fesses. Même le muscle fessier peut être intact, la peau quant à elle est flasque, et constituée de graisse sus-jacente. Dans ce cas, les fesses sont tombantes, et nécessitent alors d’être remontées et raffermies.

Principe du lifting des fesses

La glutéoplastie ou lifting des fesses va donc procéder à une ablation de l’excès cutané, en même temps qu’elle va supprimer l’excès graisseux et faciliter la réduction de la taille du bassin, en réduisant la taille de la culotte de cheval. Cet acte peut être associé à une augmentation du fessier dans le cas où leur volume n’est pas assez développé. Un implant fessier sera alors nécessaire ou un lipofilling pour celles qui redoutent la chirurgie. L’intérêt du lifting fessier est d’ascensionner, de remodeler et de reconcentrer le fessier.

Technique du lifting fessier

L’intervention est faite sous anesthésie générale. Elle dure entre 1h30 et 2h. Une incision est pratiquée dans le pli sous-fessier. Celle-ci permet de retirer l’excès de peau et de corriger la ptôse. Un lifting du fessier inférieur permet d’agir sur les plis et les bourrelets de la partie inférieure du fessier. Une excision fusiforme de la peau permet de reconstituer le sillon sous-fessier. Le lifting fessier supérieur intervient pour les cas d’affaissement global de la fesse, qui survient après une perte excessive de poids généralement. La cicatrice se situe sur la partie supérieure des fesses.  Les différentes incisions que peuvent prendre un lifting sont celles qui se situent à la hauteur du bas du dos, qui vont d’une hanche à une autre ou qui se terminent à la taille.

Suites opératoires

Il est vivement recommandé de ne pas se coucher sur le dos, encore moins de s’asseoir. Un bain est possible après le 4ème jour notamment. La patiente peut reprendre sa vie professionnelle après 10 jours. Elle ne peut reprendre le sport qu’après 1 mois ou 2. Un œdème ou des ecchymoses peuvent apparaître, il n’y a pas de quoi paniquer. Ils se résorbent au bout de quelques jours. La cicatrisation complète peut prendre 12 mois.

 


Mastopexie : tout sur le lifting des seins

Quelle est la femme qui ne rêve donc pas d’avoir des seins éternellement jeunes, qui se pointent fermes sur son buste, qui provoquent, attirent, fascinent et comblent autant le nourrisson que l’adulte, aussi bien l’homme que la femme ?

Ce rêve pourtant n’est qu’un rêve. Quand l’âge s’avance, le poids des grossesses, des allaitements, et autres plaisirs offerts par les seins, ceux-ci malheureusement s’affaissent, perdent leur élasticité, tombent, au grand désarroi des femmes.

Mais ces seins en forme de « gants de toilettes » peuvent encore être rajeunis. La chirurgie esthétique se sert du lifting mammaire pour la correction de la ptôse mammaire ou affaissement des seins, les seins tombants.

La ptôse mammaire et le principe du lifting

On parle de ptôse mammaire lorsqu’il y a un affaissement de la glande mammaire, et que la peau qui l’enveloppe est distendue. La ptôse peut apparaître à la puberté,  avec une perte importante de poids, de même qu’elle peut être associée à une hypoplasie mammaire ou à une hypertrophie mammaire. Dans le premier cas, le lifting des seins sera fait en même temps qu’une augmentation mammaire, dans l’autre avec une réduction mammaire. Le lifting permet donc le traitement de l’affaissement glandulaire et la distension de  son enveloppe cutanée.  Le chirurgien va dans ce cas, procéder à un déplacement de l’aréole et du mamelon, une concentration de la glande, dont le résultat est d’avoir des seins ayant une harmonie, un équilibre, entre volume et forme.

L’intervention

Le lifting des seins, aussi appelé mastopexie est une intervention chirurgicale qui se déroule sous anesthésie générale en 1h30 dans une clinique. Cette intervention se déroule suivant plusieurs techniques. L’usage d’une technique est parfois déterminé en fonction de la nature de la ptôse et du résultat escompté pour son traitement.

  • Dans les cas des ptôses légères, il sera privilégié par exemple, la technique péri-aréolaire. Ce qui veut dire que la cicatrice sera autour de l’aréole.
  • Il est possible par contre aussi, de remonter la poitrine en ajustant à la cicatrice péri-aréolaire, un autre tracé vertical jusque dans le pli sous-mammaire. Cette technique est dite verticale. La cicatrisation dans ce cas est plus facile.
  • La technique en « T » ou en forme d’ancre marine, est la technique la plus usuelle dans le traitement de la ptôse mammaire, de la réduction mammaire ou dans la pose des implants mammaires. Cette technique est surtout utilisée dans les cas où il n’y a pas suffisamment de peau. La cicatrice n’est pas très visible parce que dissimulé dans le sillon sous-mammaire.

Suites opératoires

Après l’intervention, on applique à la patiente, un pansement compressif en forme de soutien-gorge. On adapte un mode particulier de contention, en fonction de chaque peau. La patiente doit garder pendant environ 2 mois un soutien-gorge spécial de nuit comme de jour. Elle doit éviter tout effort physique durant les 2 semaines qui suivent. C’est aussi durant cette période qu’elle doit mettre fin à son activité professionnelle.

Le résultat d’un lifting des seins est particulièrement appréciable dans les semaines et les mois qui suivent l’intervention. La poitrine a un volume, une forme, en harmonie avec la morphologie de la femme. Il reste possible d’allaiter après un lifting mammaire aussi bien qu’une augmentation mammaire.

 


Lifting du visage et du cou, lifting cervico-facial

Le lifting intervient de plusieurs façons et permet de corriger les disgrâces causées au niveau du visage et du cou par le vieillissement de manière localisée (tempes et sourcils, joues, bajoues, ovale du visage) ou étendue.

But d’un lifting cervico-facial

Réalisée de manière fréquente, le lifting cervico-facial agit sur les effets du vieillissement du visage et du cou, de la région des tempes à la région des bajoues. C’est une intervention purement esthétique. Le but de cette intervention est de traiter de l’affaissement, du relâchement de la peau et des muscles du visage et du cou. L’objectif du lifting cervico-facial n’est pas de changer la physionomie du visage, mais de reconstituer la structure anatomique de la face et du cou, afin de redonner au visage son aspect d’antan, c’est-à-dire, de le rajeunir. Ainsi, le lifting cervico-facial va agir sur la peau, les muscles et la graisse.

Principe

Le lifting cervico-facial consiste à une remise en tension des muscles, c’est-à-dire à la correction de leur relâchement ; au redrapage de la peau du visage, sans étirer la peau en excès. L’excès graisseux quant à lui est traité grâce à une liposuccion ou par lipoaspiration. Par contre, un lipofilling peut s’avérer nécessaire pour combler certaines zones du visage. Les différentes cicatrices d’un lifting cervico-facial sont presqu’invisibles. Elles sont localisées pour l’essentiel dans les cheveux ou au pourtour de l’oreille.

L’intervention

Cette intervention est réalisée au seuil ou dans la quarantaine. Elle peut être faite de manière préventive, donc avant les premiers signes du vieillissement. Dans ce cas, le lifting cervico-facial peut être associé directement à une blépharoplastie ou traiter essentiellement les rides du front (lifting frontal). C’est une opération qui est réalisée sous anesthésie générale ou locale approfondie. Elle dure environ 2h.

Suites opératoires

A la suite d’un lifting cervico-facial, le patient doit observer un repos de 7 jours. Des antalgiques peuvent lui être prescrits en cas de douleurs. Quelques ecchymoses peuvent apparaître et disparaître au bout d’une dizaine de jours. L’œdème quant à lui peut résister 2 semaines. L’utilisation d’un shampoing est autorisée après 2 jours.

Le résultat d’un lifting cervico-facial

Le résultat d’un lifting cervico-facial est visible après 2 mois. Les cicatrices quant à elles, s’atténuent au bout de 6 mois seulement. Le résultat définitif quant à lui, permet un rajeunissement du visage de 10 ans.